Un bad Buzz sans âme ni émotion.
CÔTÉ CINÉ
Un bad Buzz sans âme ni émotion.
La femme est le véritable – l’unique – sexe fort.
Cronenberg se joue de nous.
Le temps est notre plus grand adversaire.
Chronique d’un désastre annoncé.
Une trame grossière, mais joyeusement régressive !
The Batman ne viendra pas calmer le sentiment du vide qui agite nos neurones éclipsés.
Kenneth Branagh se perd dans des effets de style trop artificiels.
Kenneth Branagh nous laisse trop souvent sur la berge.
Michael Corleone ne vieillit pas.
Un polar séduisant et vénéneux qui démystifie les véritables monstres.
Ghostface renaîtra encore de ses cendres.
Le nouvel opus de PTA est un film limpide et harmonieux.
Coup de bluff ou de polish ? Le patron divise plus que jamais.
Jason Reitman nous entraîne dans une aventure prodigieusement sous le patronage spirituel d’Amblin.
Ridley Scott jongle entre comédie et drame pour cette histoire de famille, de fric et de flambe.
Le dernier film de Clint Eastwood est un éloge de l’impossible retour, du récit emprisonné dans le paysage défunt de son fantasme.
Mourir peut attendre est un blockbuster qui remplit admirablement son rôle de parfait divertissement et ravira aussi bien les fans que les néophytes adeptes de grand spectacle.
Véritable lettre d’amour aux allures de lettre d’adieu, Mourir peut attendre clôture brillamment un arc narratif iconoclaste long de quinze ans.
Kristen Stewart reprend le flambeau d’Ellen Ripley dans un pastiche subaquatique d’Alien qui réussit le pari de condenser en moins de deux heures la filmographie de James Cameron.
Denis Villeneuve a-t-il enfin réussi à réaliser un « Star Wars pour adultes » ? Ce mauvais pastiche de space opera sème le doute.
Régressive, violente et hilarante, cette nouvelle monture de Suicide Squad se positionne directement en tant que mètre-étalon du blockbuster estival.
Où était donc passé Alexandre Rockwell ? C’est la question qu’on est en droit de se poser devant son sublime douzième long-métrage.
On les a crus anglais, ils sont américains. On les a pris pour des rockeurs, ils sont devenus punks. On les a pris pour des punks, ils sont passés à la techno-pop et ainsi de suite…
Comment régénérer la franchise Saw ? Spirale rêve de proposer un nouveau départ à la saga avec beaucoup trop d’opportunisme pour convaincre.
Jamais fatigués de piétiner ses icônes, les studios Disney s’attaquent avec nonchalance à Cruella d’Enfer dans une origin story aussi laide que bancale.
Durant plusieurs années, Diane-Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe ont filmé et écouté des Hillbillies reclus dans une mythologie sans écho dans le présent.
Tom et Jerry donne l’impression gênante d’assister à la conversation impossible entre un enfant accroché à son smartphone et son vieil oncle.
Mandibules bifurque toujours avant de devenir ce qu’on pense qu’il sera pour mieux nous montrer qu’il n’y a rien et tout à voir.
Kon Ichikawa vise à l’épure et y parvient en transformant un mélo à deux yens en une fresque inspirée, digne de Shakespeare.
On regarde un film qui essaye d’être un film. Qui questionne sa propre existence et ses rouages. Et c’est en cela que le film conserve vraiment son intérêt.
La vraie mort, c’est lorsqu’on est con. La vie, c’est les rares moments où on arrête de l’être. Il s’agit donc d’un film qui essaye de sauver des vies.
Au cinéma comme ailleurs, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Cette Miss-là s’y est définitivement coincé le talon ; attention à la chute !
Ne peut-on pas imaginer mieux que de rêver la beauté des films avant que n’advienne la fin du monde ?
On en redemanderait presque une autre tournée !
Assaut n’est rien d’autre que la déclaration d’indépendance d’un plouc originaire du Kentucky, d’un éternel marginal à Hollywood.
Joe Turner (nom de code Condor) est un fonctionnaire de la CIA, un anti-James Bond qui se rend au boulot non pas en Aston Martin mais en Solex.
Kajillionaire et son héroïne obsédée par le toucher réveillent la nostalgie du monde d’avant les gestes barrières et la distanciation sociale.
Billie Holiday n’était pas insurgée contre la domination masculine, elle s’y enflammait jusqu’à l’enfer.
Outrage d’Ida Lupino est un grand cri de désespoir dans une Amérique puritaine où l’histoire n’a jamais cessé de s’écrire au masculin.
« Si vous pensez encore de façon linéaire, inutile d’aller plus loin. » Vous aurez été prévenus !
Ariane est un conte de fées suranné mais paradoxal car profondément moderne grâce à son écriture d’une intelligence « froide ».
Mignonnes ne promet rien d’autre qu’une tranche de vie, partagée entre les éclats de rire et les larmes d’une sororité adolescente jusque dans ses excès.
Dawson City : Le Temps suspendu est un conte cinématographique du grand nord qu’il fallait absolument raconter.
La vie, l’amour, le chagrin, le bruit de l’eau chaude puis de l’eau froide, la pluie de juillet puis celle d’automne… Chaque jour est un bon jour.
Shōhei Imamura filme une partie de campagne tragique façon Renoir dans les décombres de Hiroshima.
Les Fleurs de Shanghai de Hou Hsiao-hsien n’est pas un film forcément facile : il faut être dans de bonnes dispositions pour en goûter toute la saveur.
A l’orée des années 2020, Judd Apatow semble s’improviser satiriste et le costume lui sied relativement bien.
C’était une île paradisiaque… Puis les enfants ont pris le pouvoir…
Été 85 de François Ozon se parcourt comme un roman-photo sans happy end qui convoque le spectre kitsch des années 80.
L’esquisse d’un pénis est à la portée de tout le monde… Mais sauriez-vous nous dessiner un clitoris ?
LE biopic sur la première grande dame noire de l’histoire des États-Unis ? Non vraiment, Harriet ne méritait pas ça !
Mathias Malzieu marche sur les traces de Jeunet et Caro en racontant l’histoire d’un amour impossible entre deux créatures que tout oppose dans un Paris rétro fantasmé.
Jesse Eisenberg et Imogen Poots s’essaient à la vie pavillonnaire dans un pamphlet des plus conventionnels contre la société de consommation et le conformisme de classe.
Marjane Satrapi passe aux rayons X la relation atomique et passionnée entre Pierre et Marie Curie dans un biopic maladroit qui peine à susciter notre intérêt, malgré une mise en scène soignée et efficace.
Malgré une réalisation plutôt classique et d’une grande sobriété, Dark Waters nous donne souvent l’impression d’être face à un thriller qui nous ferait presque devenir parano.
Bien moins caricatural qu’il n’y paraît, le nouveau cru signé Eastwood nous rappelle fort à propos que l’héroïsme est avant tout une question de choix. Héros ou salaud ? A vous de choisir…
DC rattrape Marvel à grands pas sur le terrain de l’inclusion grâce au casting de « Birds of Prey », un film d’action badass au féminin, plein de paillettes et d’effusions de sang.
Assayas nous met des étoiles pleins les yeux avec son film sur l’affaire des Cuban Five, une oeuvre pertinente, actuelle, mais souvent confuse.
Taika Waititi marche dans les pas de Mel Brooks et des Marx Brothers avec « Jojo Rabbit », une satire irrévérencieuse qui ne déride que trop timidement les gardiens du devoir de mémoire à Hollywood.
Qui aurait pensé que deux cinéastes belges seraient parvenus à remettre au goût du jour un buddy movie des années 90 ? C’est chose faite avec « Bad Boys for Life », partagé entre nostalgie old school et réalisme décomplexé.
Lulu Wang puise dans ses origines sino-américaines pour délivrer une histoire aussi intime qu’universelle sur une famille réunie autour d’un douloureux mensonge par-delà les différences culturelles.
Greta Gerwig brosse le portrait aussi charmant qu’audacieux d’une petite cellule familiale féminine au coeur de la Guerre de Sécession d’après un roman déjà adapté 4 fois au cinéma.
Après le succès de son Affaire de famille, Kore-eda révèle la face cachée de Catherine Deneuve dans une subtile variation autour du conflit entre une mère et sa fille.
La guerre des étoiles revient se jouer sous nos yeux ébahis (une dernière fois ?) pour clore le chapitre de la famille Skywalker. Verdict ?
L’ami Terry revient nous composer une pastorale élégiaque dans les montagnes tyroliennes pour mettre en scène le calvaire christique d’un paysan autrichien face à l’Antéchrist nazi.
La réalisatrice québécoise Anne Émond s’essaie aux coming-of-age stories avec sa chronique bédéesque mais réussie d’une adolescente effrontée aussi rondelette que gouailleuse.
Le duo Delaporte/de La Patellière joue la carte de l’ascenseur émotionnel avec une comédie dramatique au tempo soutenu inspirée des grandes heures de la comédie américaine des années 40.
Le réalisateur de « Spy » et « SOS Fantômes » nous sert un conte de Noël indigeste, dégoulinant de mauvaises intentions (commerciales) en continuant de creuser avec opportunisme dans la veine du film féminin à Hollywood.
Rian Johnson renoue avec son statut mérité de poseur d’ambiance dans un whodunnit mis en scène avec un second degré inédit qu’on ne lui connaissait pas.
« Mes amis, il n’y a pas de mauvais hommes ou de mauvaises herbes, il y a juste de mauvais cultivateurs. »
James Mangold affirme son statut de réalisateur de studio avec un film d’une efficacité monstre au parfum suranné façon vieil Hollywood.
Roman Polanski nous renvoie le miroir d’une société vérolée par la chasse aux sorcières, la paranoïa sécuritaire, les dissimulations gouvernementales et la presse enragée.
« Midway » est un film de guerre réalisé en 2019 par Roland Emmerich sur la bataille de Midway en juin 1942 après l’attaque de Pearl Harbor par les japonais.
Ron Howard rend un hommage sincère au ténor superstar qui souhaitait « apporter l’art lyrique aux masses ».
Doctor Sleep se révèle un film d’épouvante implacable, d’une tension insoutenable, admirablement bien filmé et respectueux de l’oeuvre du défunt Kubrick.
Ruben Fleischer, échaudé par ses échecs précédents chez Marvel et Warner, revient nous gratifier d’une suite aussi décousue que dispensable à sa « zomédie » trop calibrée pour être subversive.
Abe Forsythe réalise une comédie de zombies politiquement incorrect à l’humour trash, au son d’un ukulélé et de Taylor Swift.
Tim Miller revient aux sources de la saga Terminator en proposant un film post-apocalyptique relativement féminin, dopé à l’action et aux punchlines inoubliables .
Ken Loach brosse le portrait intimiste d’une famille ouvrière de Newcastle à l’heure de l’ubérisation de la société.
Troisième volet de la trilogie intime et amoureuse débutée avec Ma femme est une actrice (2001), Mon chien stupide permet à Yvan Attal de décliner ses scènes de ménage à l’approche de la cinquantaine. Au sommaire : un roman, un chien, des gags et beaucoup de...
Angelina Jolie et Elle Fanning reviennent dans le second opus de « Maléfique », plus fade et mollasson malgré la présence enjouée de Michelle Pfeiffer.
Le réalisateur italien Pietro Marcello nous sert sur grand écran une adaptation napolitaine du roman « Martin Eden » de Jack London sur le mode de la satire sociale et politique.
« C’est décevant de le dire, mais on crée parfois beaucoup dans la souffrance. Ce n’est même pas prétentieux de le dire, c’est juste la réalité. »
« Le Joker de Todd Philipps trouve sa raison d’être dans la rupture brutale du dialogue avec le système qui l’a façonné. »
« Ceux qui travaillent » réalisé par Antoine Russbach avec Olivier Gourmet souffre d’ambitions desservies par une mise en scène léthargique.
James Gray met en scène une variation psychologisante sur le thème de la quête du père au coeur des ténèbres intergalactiques.
L’adaptation du roman de Donna Tartt, « Le Chardonneret », par John Crowley, souffre de longueurs regrettables malgré une direction artistique soignée.
« Portrait de la jeune fille en feu », de Céline Sciamma, suit la relation entre une peintre (Noémie Merlant) et son modèle (Adèle Haenel) au XVIIIe siècle.
Alison Klayman a suivi pendant 12 mois Steve Bannon, le grand manipulateur dans un documentaire passionnant mais hasardeux présenté à Sundance en 2019.
« Ça : Chapitre 2 », réalisé par Andrés Muschietti d’après le roman de Stephen King, déçoit les attentes suscitées par le premier opus davantage horrifique.
Woody Allen nous convie à passer « Un jour de pluie à New York » dans sa nouvelle comédie sentimentale emmenée par Timothée Chalamet et Elle Fanning.
« Vif-argent », première fiction réalisée par Stéphane Batut, réunit à l’écran Timothée Robart et Judith Chemla dans une oeuvre d’un onirisme rare.
Une nuit d’orage, des personnages réunis dans une maison isolée tenue par des hôtes singuliers, un terrible secret enfoui… Et l’affaire est dans le sac !
Quentin Tarantino signe avec son 9e film un vibrant hommage au cinéma de son enfance, à Hollywood et à Sharon Tate sur un mode élégiaque.
Le Gangster, le flic et l’assassin, thriller de Lee Won-Tae, nous raconte une histoire de méchants avec un humour noir propre au cinéma sud-coréen.
Jon Favreau réalise une version réaliste en live action du film d’animation « Le Roi lion » de Disney, remake problématique malgré ses prouesses techniques.
« Wild Rose » de Tom Harper (III) suit l’histoire de Rose-Lynn, une chanteuse de country écossaise interprétée par Jessie Buckley au côté de Julie Walters.
Her Smell réalisé par Alex Ross Perry nous offre un huis clos rock, maladroit mais audacieux, mené par
Elisabeth Moss, Amber Heard et Cara Delevingne.
« Annabelle : La Maison du mal » du prolifique Gary Dauberman constitue le troisième volet de la saga d’horreur entamée avec « Conjuring : Les Dossiers Warren ».
Une adaptation éblouissante du manga de Daisuke Igarashi réalisée par Ayumu Watanabe sur une musique de Joe Hisaishi, grand compositeur des studios Ghibli.
Une comédie romantique classique signée Danny Boyle et Richard Curtis qui rendent hommage aux chansons mythiques des Beatles.
Buzz, Woody et la Bergère reviennent en 2019 dans Toy Story 4 (Disney/Pixar) en compagnie d’un casting de nouveaux personnages : Fourchette, Duke Caboom…
Disney et Pixar nous offrent le quatrième volet de Toy Story en 2019, un film de trop qui donne la voix à des nouveaux venus, parmi lesquels, une fourchette.
Portrait électrisant de Linn da Quebrada, artiste à la présence scénique extraordinaire qui réfléchit sur le genre et ose affronter avec un rare panache le machisme brésilien.
Un biopic maladroit consacré à J.R.R. Tolkien par Dome Karukoski pour la Fox, sur l’auteur du Hobbit et du Seigneur des Anneaux adaptés par Peter Jackson.
Neil Jordan revient sur grand écran avec Greta, thriller sans prétention, servi par une Isabelle Huppert glaçante et Chloë Grace Moretz.
Bong Joon Ho livre aux spectateurs une « comédie sans clowns, une tragédie sans méchants » primée au Festival de Cannes 2019.
Ryusuke Hamaguchi a reconnu que lors de son premier film, Passion (2008), il n’avait pas « beaucoup d’expériences sentimentales ni en techniques de cinéma » et qu’il devait se fonder sur sa seule observation. Et cela correspond bien à l’impression reçue...
Rocketman retrace de manière surréaliste le destin extraordinaire d’Elton John alias Reginald Dwight, jeune pianiste hors-norme qui s’éleva au rang de star planétaire. Et c'est à Dexter Fletcher, co-réalisateur de Bohemian Rhapsody, qu'il revient de mettre en scène un...
L’affiche de The Dead Don’t Die laisse présager d’un film de zombies en hommage au genre, avec une esthétique un peu kitsch. Pourtant, il suffit d’entendre la chanson thème du film, « The dead don’t die » de Sturgill Simpson, pour réaliser notre méprise....
Au cinéma, on compte plus de mauvaises adaptations live de jeux vidéo que de réussites. Etonnamment, les films respectant le mieux cet univers se trouvent être des films qui s’en inspirent – sans adaptation réelle- comme Matrix (1999) ou Scott Pilgrim...
Le titre français, Cœurs ennemis, tend à nous laisser imaginer une relation passionnée entre une anglaise et un allemand à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Et en effet, nous retrouvons cette relation adultère entre Rachel, une anglaise mariée à un officier...
Guatemala. Les murs tremblent dans la luxueuse maison d’une famille aisée, et le séisme qui secoue la ville en cette soirée n’est pas le seul en cause. On crie, on pleure, on dénonce l’effondrement d’un monde, on supplie Pablo de préserver l’honneur d’une...
© Disney Après avoir réalisé Alice au pays des merveilles en 2010, c’est au tour de Dumbo, film d’animation Disney sorti en 1941, d’avoir droit à une adaptation live action par le créateur de Beetlejuice. L’éléphanteau fête cette année ses 80 ans et il est...
Pour son troisième long-métrage, Sameh Zoabi mêle deux symboles de son quotidien qui paraissent à première vue totalement opposés : les check-points d’Israël et les soap-operas. Ces lieux de contrôles font totalement dans la vie des palestiniens et des...
C’était une époque bénie à Los Angeles. Y avait des skateurs dans tous les coins. Les Adidas Samba foulaient le bitume des longues avenues. Dieu fumait des Kool avec ses anges…